Il y a plus de bonheur...

De quelle manière est-il possible d'atteindre le bonheur... entendu comme le bien-être de celui qui se sent serein, en paix avec lui-même, pleinement satisfait dans ses aspirations les plus profondes ?
Pour apporter une réponse à cette interrogation, et donc pour réussir à avancer sur le chemin qui mène à cet objectif existentiel fondamental... il est absolument important de savoir aussi prendre en compte la vérité contenue dans le célèbre passage des Actes des Apôtres qui rapporte ces paroles de Jésus « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir ! » (Ac 20,35).
Le fait que notre bonheur dépende plus du bien que nous faisons aux autres que de ce que les autres font pour nous... s'explique par la nature de notre esprit, qui dans son essence est amour.
En d'autres termes... notre Soi spirituel se sent « heureux », c'est-à-dire pleinement satisfait, lorsqu'il parvient à totalement s'exprimer dans le fait de « donner » au prochain... en pratiquant le « commandement de l'amour » (Cf. Jn 13,34).

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« Aimer : c’est se donner aux autres, mettre à la première place le bien pour les autres, et entre une personne et l’autre, entre les événements et les soucis des autres… essuyer ses propres larmes de douleur, sans que les autres s’en aperçoivent. Et ensuite recommencer à aimer les autres. Un peu comme le fait le soleil : ses rayons sont toujours prêts à illuminer la Terre…»
(Swami Roberto)

Joyeux Anniversaire Swami

Sans cesse Tu Te fais Don...
en répandant sur nous les Grâces,
les Aides spirituelles et les Bénédictions
qui nous soutiennent
pendant le chemin de notre vie...
et en nous offrant la Lumière
de tes Divins Enseignements,
qui nous guident sur la voie
de la résurrection intérieure.
Joyeux Anniversaire Swami,
Source intarissable d'Amour.
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Joyeuses Pâques

Dans notre intériorité, nous célébrons une résurrection à chaque fois que nous passons de la « mort » de nos moments de superficialité et d’égoïsme… à la « vie » de nos manifestations d’attention et de bonté envers quelqu'un.
Et nous devenons témoins et collaborateurs de Pâques, chaque fois que nous aidons une personne à sortir de la « mort » de la tristesse et du découragement, en la stimulant pour renaître à la « vie » de la confiance et de l'espérance.
Joyeuses Pâques à vous tous.

Talents à mettre à profit

« Se laisser vivre est une envie très ancienne » (proverbe populaire)

Bien qu’humainement il serait pratique pour tout le monde de tout recevoir, comme on dit, « sur un plateau »... c'est-à-dire disposer de tout ce dont on a besoin sans avoir à faire le moindre effort... en réalité, les objectifs vraiment importants de notre vie nous demandent la capacité d’exprimer pleinement notre bonne volonté... et donc aussi d’affronter les sacrifices et les efforts qui s’avèrent nécessaires pour les atteindre.

Comme un écho au-delà du temps...

Parmi les innombrables chemins spirituels qui se « ramifient » dans les pages de l’Évangile, celui orienté vers la Béatitude promise à « ceux qui pleurent, car ils seront consolés » (Mt 5,4) peut s’avérer être une voie particulièrement difficile à parcourir... étant donné que l’expérience de la souffrance apporte avec elle difficulté et douleur... suscite craintes et interrogations... met la foi à l’épreuve.

Une approche traditionnelle de ce thème est évoquée par ce célèbre verset néotestamentaire : « C'est pour votre correction que vous souffrez. C'est en fils que Dieu vous traite. Et quel est le fils
que ne corrige son père?” (He 12,7).

Ce principe spirituel

On redira... ce qu'elle vient de faire

Parmi les événements de la vie de Jésus dont témoignent les Évangiles, il y en a un qui a comme protagoniste une femme, à laquelle Jésus se réfère avec ces paroles : « partout où sera proclamé l’Évangile, au monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu'elle vient de faire » (Mc 14,9; cf. Mt 26,13).
Cet événement mémorable s’est accompli à « Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux »:
Pendant que Jésus était à table, une femme vint, « Elle tenait un vase d’albâtre qui contenait un parfum de nard pur, de grand prix. Elle brisa le vase et versa le parfum sur la tête de Jésus » (Mc 14,3).

Tu le sais très bien...

« Le bien que tu fais n’est jamais gaspillé ! »
« Un cœur magnanime veut toujours le bien, même s’il n’en obtient jamais la récompense. »
(Proverbes populaires)

Ce qui est un test pour notre propre volonté de faire du bien... c'est la possibilité que « l'on n'obtienne jamais la récompense » ... c'est-à-dire que l’on reçoive en échange de l’indifférence et de l’ingratitude.

Fonction vitale

« La foi est la ferme conviction des choses qu’on espère, et la démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Heb 11,1)

Abordant le thème vital de la relation entre foi et espérance, ce célèbre passage du Nouveau Testament met en lumière un aspect fondamental :
Il faut que notre Foi sache être « preuve »... c'est-à-dire qu'elle sache « démontrer » à notre intériorité la réalité effective et certaine « de ce qu'on ne voit pas »... pour que notre existence terrestre puisse être « transfigurée » par l'Espérance.

En fait... c'est seulement lorsqu'elle est bien enracinée sur le solide « fondement » de notre Foi, que notre Espérance peut pleinement accomplir sa fonction « vitale »... nous permettant de dépasser les limites matérielles de l'expérience que nous sommes en train de vivre, et alimentant en nous la confiance dans la possibilité que Dieu... en réponse à notre foi et à notre prière... rende possible même ce qui, humainement, semble impossible.

Être du côté de la Vérité... de l'Amour

« Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jn 18,37).

Un aspect fondamental de la relation que chaque croyant établit avec la vérité, est mis en évidence par la particularité de l'expression qui apparaît dans ce verset de l'Évangile de Jean dans lequel Jésus... qui précédemment avait parlé de celui qui “fait la vérité” (Cf. Jn 3,21) [a]... se réfère plutôt maintenant à celui qui “est de la vérité”.
Le Christ affirme que ces personnes... précisément par le fait d’être “de la vérité”... sont réceptives à “sa voix”... et donc “écoutent” le Verbe Divin incarné dans le monde pour “rendre témoignage à la vérité” (Jn 18,37).

Objectif... et responsabilité

« Bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car ils verront Dieu » (Mt 5,8)

Cette béatitude... c'est-à-dire cet état de bonheur annoncé par Jésus à ceux qui réalisent en eux-mêmes la pureté du cœur, pourrait apparaître comme un objectif presque impossible à atteindre... étant donné l'abondance des difficultés et des limites qui peuvent caractériser notre expérience humaine, entravant de diverses manières nos tentatives pour suivre le chemin de la pureté.

Mais en réalité... être pur est un objectif à notre portée... et ce qui peut nous aider à nous en rendre compte, c’est la constatation que la pureté n'est pas une vertu qui demande l'acquisition de quelque chose d'extérieur à nous...

Des oreilles pour entendre

Un proverbe oriental rappelle que « Dieu nous a donné deux oreilles et une seule bouche pour écouter au moins le double de ce que nous disons » et... vu que la mathématique n’est pas une opinion... on ne peut qu’être d’accord :-)
Pourvu que l’on tienne toujours compte que Dieu nous a aussi donné un cerveau pour faire les distinctions nécessaires... entre les moments où, devant certains stupidités il vaut mieux « se les boucher », les oreilles… et les moments où il convient au contraire de les ouvrir à n’en plus pouvoir, pour écouter au maximum de l'attention.
Ce dernier cas est celui du Darshan de Swami, pour lequel convient à merveille le verset biblique qui dit :

Orgueil... et antidote

« Au mal de l'orgueilleux il n'est pas de guérison, car la méchanceté est enracinée en lui » (Sir 3,28)

Parmi les effets délétères de l'orgueil, il y a celui qui affecte ceux qui... se prenant pour « Dieu le père »... croient pouvoir se passer même de Dieu, en ayant l’illusion, orgueilleusement, de pouvoir se suffire à eux-mêmes.

Dans la perspective de la foi, un « antidote » fondamental à l'orgueil est constitué par la « crainte de Dieu » dont parlent les Écritures Sacrées... à condition qu’on le comprenne dans sa signification correcte :

Le Don du temps...

Devant Dieu... qui d'année en année nous donne chaque instant du temps de notre vie... un temps que nous utilisons de manière « divine »  est le temps que nous savons aussi donner, pour le bien de notre prochain.

Savoir pratiquer ce « don » de notre temps à quelqu'un qui a besoin de notre présence, de notre écoute, de nos paroles de réconfort...

Splendeur Divine

En plus d'être considéré comme un signe du Pacte d'Alliance conclu par Dieu avec tout être vivant (Cf. Gn 9,12-13), dans la tradition biblique, l'arc-en-ciel rappelle aussi la Réalité divine à laquelle, par exemple, se réfère le prophète Ézéchiel lorsqu'il écrit avoir perçu dans une vision la Gloire du Seigneur : « il y avait une splendeur tout autour. Comme l’aspect de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie. » (Ez 1,27-28).
Cet « arc-en-ciel » symbolique... manifestation de la « splendeur » de la Gloire du Seigneur [a] et signe du « Pacte d'Alliance avec Dieu » [b]... est devenu visible dans le « Ciel » de mon intériorité à partir du moment où j'ai reconnu dans le Monastère de Leini la « Maison » de mon esprit... depuis laquelle je célèbre aujourd'hui, avec gratitude et joie, le 27e anniversaire de ma consécration sacerdotale.

« Réflecteurs » de la Divine Épiphanie

La célèbre page de l'Évangile de Matthieu dans laquelle on trouve le récit de l'arrivée des Mages qui “virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent” (Mt 2,11)... nous rappelle que la célébration de la Divine Épiphanie implique aussi, justement, l'adoration... c'est-à-dire cet acte de dévotion que chacun de nous, également, est appelé à faire germer dans sa vie spirituelle.

Pour être vraiment digne de Lui, notre adoration du Divin Enfant doit toutefois se tenir à l'écart des « dérives » produites par ceux qui cultivent l'extériorité... et doit s'adresser à Lui « en esprit et en vérité » (Jn 4,23) [a]... Le reconnaissant comme le Verbe Divin qui se manifeste à nous pour éclairer et rendre féconde notre intériorité... et en Lui exprimant la volonté de L'accueillir, de Le « métaboliser » en nous, et de Le mettre concrètement en pratique dans notre vie spirituelle, conformant notre existence entière à la Lumière de Sa Vérité.

Joyeux 2024

Joyeuse Année Nouvelle, fructueuse de Bien,
pour vous et vos êtres chers 💕

Joyeux Noël

Plongeons-nous dans la Splendeur du Divin Enfant,
laissons-nous illuminer par Lui.
Joyeux Noël

Porte... à ouvrir

« Je me suis laissé trouver par qui ne me cherchait pas » (Isaïe 65,1)
Dans ces anciennes paroles prophétiques, on peut reconnaître une racine biblique de la Grâce [a] de Dieu qui, de sa propre initiative, va à la rencontre de tous les êtres humains... se manifestant également dans la vie de ceux qui « ne Le cherchent pas ».

Cependant... puisque l'Amour Divin n'empiète jamais sur notre volonté humaine... cette action de la Grâce n'octroie pleinement ses Dons qu'à ceux qui décident d'ouvrir la « porte » de leur propre liberté pour L'accueillir.

Notre Père sait quel est notre bien...

Parmi les passages bibliques qui soulignent l'importance de la prière, l'un des plus célèbres est celui contenu dans le passage de l'Évangile de Matthieu, dans lequel Jésus dit :
« Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert ; car quiconque demande, reçoit ; et celui qui cherche, trouve ; et à celui qui heurte, il sera ouvert.
Ou quel est l’homme d’entre vous, qui, si son fils lui demande un pain, lui donne une pierre, et s’il demande un poisson, lui donne un serpent ?
Si donc vous, qui êtes méchants, vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! » (Mt 7,7-11)

L'accueil de ces Paroles dans notre vie présuppose aussi, outre la foi qui s'exprime dans la prière,  l'intention de demander « les bonnes choses »... qui ne sont évidemment pas celles qui peuvent, par exemple, naître de nos désirs égoïstes... desquels nous devons toujours chercher le plus possible à « nous purifier »...

Providentiellement...

« Commence, et Dieu pourvoit au reste »
Dans sa simple efficacité, ce proverbe populaire met en lumière une caractéristique fondamentale de l'Amour divin qui... « pourvoit » en nous aidant à surmonter nos difficultés... quand nous aussi faisons notre part « en commençant » à y faire face.

L'Amour Providentiel de notre Père ne serait en effet pas tel s'Il résolvait nos problèmes tout seul, sans notre collaboration... c'est-à-dire en nous aidant à maintenir « en léthargie » notre bonne volonté et notre foi.

Toi aussi, tu es le prochain de quelqu’un

De la Source Divine qui jaillit de la « montagne » sur laquelle Jésus a prononcé son célèbre discours, découle aussi la célèbre exhortation à ne pas juger le prochain (Cf. Mt 7,1-5).
Parmi les obstacles qu'il est nécessaire de surmonter pour la mettre en pratique dans sa propre vie, peut se présenter la difficulté à « condamner le péché, mais pas le pécheur », c'est-à-dire à réprouver le mal en lui-même sans pour autant, en même temps, émettre un jugement définitif de condamnation sur la personne qui l'a accompli... parce que pour y réussir, il faut d'abord être capable d'effectuer le travail intérieur nécessaire pour expulser de soi les éventuelles traces d'étroitesse d'esprit qui entraveraient le cheminement sur la voie miséricordieuse vers laquelle nous appelle l'Amour Divin (cf. Lc 6, 36).