vendredi 29 septembre 2017

29.09.1987 : une journée inoubliable

(par ramia Rosvaldo)
Jamais je n’aurais pu même imaginer, que le 29 septembre d’il y a trente ans serait le jour où ma vie allait prendre son tournant décisif.
Une semaine auparavant, une amie très chère m’avait demandé de l’accompagner chez Roberto Casarin, un jeune turinois doté de charismes extraordinaires.
Elle m’a dit qu'au cours des années l’intervention de Roberto avait produit de très nombreuses guérisons miraculeuses et grâces spirituelles, et que beaucoup de personnes témoignaient avoir retrouvé la foi après l’avoir rencontré.
Mon amie avait un problème qui l’affligeait depuis longtemps : elle ne réussissait pas à accepter la mort prématurée de son père, auquel elle était très liée, et elle tombait donc dans de longues périodes de tristesse et de dépression. Ayant pourtant consulté des psychologues et été en analyse, elle n’avait rien résolu.
Elle avait alors décidé d’aller chez ce jeune mystique dont elle avait beaucoup entendu parler et, me demandant de l’accompagner, elle m’a dit : « Ce garçon est mon dernier espoir ».
Pour ma part, je ne croyais absolument pas aux miracles, aux prophéties et ainsi de suite, sans compter que j’étais dans une période de ma vie plutôt tranquille. L’éducation catholique que j’avais reçue quand j’étais enfant, m’avait laissé plein d’interrogations et de doutes non résolus, et à cette époque-là je n’avais plus aucun intérêt pour Dieu, et ni même pour la religion.
Si cela n’avait dépendu que de moi, je ne serais certainement pas allé chercher ce genre d’expérience. Mais j’avais fait une promesse, et je l’ai tenue en y mettant toutefois une condition bien précise :
« C’est toi seule qui entres chez ce Roberto, car je n’ai rien à lui dire ».
Le matin de ce mémorable 29 septembre nous sommes partis de Turin pour nous rendre à Leinì et, dès que nous sommes entrés dans la petite structure servant de lieu de prière, je me suis senti tellement « hors contexte » que j’ai eu tout de suite envie de m’enfuir… mais je me suis imposé de résister, et je suis donc resté à l’intérieur de cette petite église.
Tout à coup, s’est approchée de moi une dame aux yeux légèrement mouillés par les larmes, qui m’a dit :
« Excusez-moi, c’est la première fois que je viens ici, mon mari est gravement malade, d’une tumeur, au point que, puisqu’il n’y a plus rien à faire, les médecins l’ont renvoyé chez nous pour 15-30 jours de vie. Je suis ici chez Roberto parce que je ne sais plus à qui m’adresser. Est-ce que vous le connaissez ? Avez-vous déjà parlé avec Lui ? Pouvez-vous me dire quelque chose ? ».
Après lui avoir répondu que j’étais désolé de ne pas pouvoir l’aider, parce que moi aussi j’étais là pour la première fois... j’ai cherché à rassurer cette dame qui, par la situation dans laquelle elle se trouvait, me faisait ressentir beaucoup de tendresse pour elle.
Tandis que nous parlions… Roberto continuait à recevoir les personnes dans ce qui est aujourd'hui la « Petite Chapelle des origines »...  en un éclair il était midi.
La femme chargée d’appeler les personnes en faisant respecter l'ordre d'arrivée, s’est à un certain moment adressée à celles présentes et a dit :
« Roberto fera une courte pause, si vous voulez, vous pouvez manger quelque chose puis, dans une heure, il recommencera à recevoir ».
J'étais déjà en train de dire à mon amie « Allons chez nous, nous pourrons peut-être revenir une autre fois »… mais la femme a tout de suite ajouté :
« Cependant, avant la pause, Roberto veut encore parler avec vous (en désignant la dame qui s'était assise à côté de moi, avec qui j'avais longuement parlé) et avec vous deux, les jeunes »…  et elle nous a désignés, mon amie et moi.
Je suis resté stupéfait. Je ne comprenais pas pourquoi elle m’avait appelé moi aussi, qui n'avais rien à demander.
J'ai manifesté à mon amie l'intention de ne pas entrer avec elle, mais ensuite j’ai cédé devant son insistance : j'allais voir Roberto.
Entretemps, s’est terminé l'entretien de la dame avec qui j'avais précédemment parlé : elle nous a salués et, le visage vraiment plus détendu, elle m'a murmuré que Roberto lui avait donné beaucoup d'espoir pour son mari.
Quand nous sommes entrés, Roberto nous a accueillis avec un très beau sourire… et tout de suite les « surprises » ont commencé : depuis son vêtement azur j'ai vu resplendir une lumière très forte, tellement intense que mes yeux ne réussissaient presque à la soutenir.
Après une trentaine de secondes, cette lumière merveilleuse a disparu, et je me suis mis à prêter attention aux paroles qu'entretemps Roberto avait commencé à adresser à mon amie.
C'était incroyable !
Sans l'avoir jamais vue, et sans qu'elle ait ouvert la bouche, Il était en train de lui parler non seulement de ce qui était son problème d’alors, mais aussi d'autres situations de son passé qu’elle seule pouvait connaître... et Roberto lui en parlait avec une telle précision, qu'on aurait dit qu'Il la connaissait depuis toujours.
Alors mon amie a éclaté en sanglots libérateurs tandis que moi je ne savais plus que penser : j'étais abasourdi et je me demandais comment Roberto pouvait connaître le passé d'une personne qu'Il n'avait jamais vue auparavant.
À la fin Il l'a rassurée en lui promettant qu'Il allait prier pour elle, pour qu'elle résolve son problème (ce qui est effectivement arrivé par la suite) et après Il nous a salués en nous donnant Sa bénédiction.
À ce moment-là, j'étais sûr que nous allions nous revoir.
En rentrant chez-moi je n'ai pas dit un mot, j'étais plongé dans mes pensées et je ne réussissais toujours pas à croire à ce que j'avais vu et entendu, je me rappelle m’être même pincé le bras, croyant être dans un rêve... mais ce n'était pas le cas, tout était vrai.
Et là a surgi spontanément une réflexion : « Si Roberto est capable de lire dans l’âme d'une personne inconnue, certainement il aura les réponses sur Dieu que je n'ai jamais eues et que je ne cherche même plus ».
J'ai commencé à fréquenter tant les rencontres de prières que celles concernant la Connaissance, les divins enseignements, avec un enthousiasme qui grandissait toujours... et la « rouille » qui avait emprisonné mon mental a disparu à tel point que je sentais chaque jour plus fort le désir de servir Dieu dans Anima Universale.
Après une préparation appropriée le 29 septembre 1990 je me suis consacré à Dieu pour Le servir et L'aimer dans mon prochain.
J'ai voulu me consacrer moine Ramia justement le 29 septembre, en l’honneur de cette journée inoubliable qui a transformé ma vie.
J'ai un désir au plus profond de mon cœur : j'espère que beaucoup, parmi les personnes qui ont reçu de Swami Roberto tant de grâces, d'aides matérielles et spirituelles, seront des témoins d'Anima Universale en faveur de toutes ces âmes qui attendent des réponses sur Dieu, sur le « pourquoi » de leur existence, qui cherchent de l'aide, du réconfort... qui ont perdu l'espérance… parce que le plus grand miracle est de retrouver Dieu pour ne plus jamais Le perdre, et grâce à Swami Roberto, c’est possible, comme cela l’a été pour moi.
Un grand merci à Swami et à l’Âme Universelle, Marie, qui est toujours à mes côtés dans ma mission sacerdotale.

P.S. - Récemment j'ai revu la dame avec qui j'avais partagé le temps de l'attente lors de ce jour inoubliable.
Elle m'a raconté que, après sa première rencontre avec Swami Roberto, dans sa vie aussi l'incroyable est arrivé : son mari atteint d’une tumeur, auquel les médecins n'avaient donné que quelques jours de vie, est guéri et il a vécu en bonne santé vingt ans de plus.

Dieu soit loué. Swami soit loué.